En effet, cette dernière a tenu à souligner ses 891 jours de sobriété tout en se confiant sur les problèmes d'alcool auxquels elle a fait face:
« Aujourd'hui je vous parle d'un sujet qui me rend extrêmement vulnérable.
.
Mon alcoolisme.
Trop souvent on croit que l'alcoolisme n'a qu'un visage, le visage de la personne qui boit tous les jours et qui est au fond du baril. Alors que, la maladie est beaucoup plus sournoise qu'on ne le croit. Elle est surtout évolutive. D'ailleurs, je suscite énormément de réactivité quand je dis que je suis alcoolique. Les gens sont confrontés parce que, je suis à leur yeux, tout sauf une alcoolique typique.
L'alcool est arrivée dans ma vie très tôt comme bien des gens. Elle a calmé mon mal intérieur et également mes douleurs chroniques aux jambes. C'était mon médicament. Jusqu'à ce que je vois tout le mal que je me faisais. Le soulagement était temporaire et les conséquences étaient lourdes. Je pouvais mettre 3/4 jours à me remettre de ma « brosse » de fin de semaine. J'étais complètement déconnectée de ma personne et de mes émotions.
La route de la sobriété n'est pas facile, parce que j'ai dû et je dois encore confronter beaucoup d'affaires que j'enfouissais, mais arrêter de boire à été le plus beau cadeau que je me suis fais.
Si vous remettez en question votre relation avec l'alcool, je vous recommande fortement d'aller chercher de l'aide. »