Debbie Lynch-White parle de diversité corporelle avec un plaidoyer touchant et envoie toute une pique à Mathieu Bock-Côté
Récemment, la comédienne Debbie Lynch-White était de passage à l'émission Deux hommes en or et Rosalie.
Alors qu'elle parlait de sa nouvelle série Les bombes, la comédienne a offert un plaidoyer très touchant sur la diversité culturelle tout en répondant à certaines critiques de l'enseignant et essayiste Mathieu Bock-Côté.
Tout d'abord, Debbie Lynch-White nous parle de la série qui est née d'un projet commun. En effet, Debbie Lynch-White a fini par se rendre compte avec d'autres femmes qu'elles étaient, selon les dires de la comédienne, considérées comme les « toutounes de la relève »:
« Ça fait 11 ans qu'on a commencé ça. »
« On se rendait compte qu'on jouait souvent notre corps. Tu auditionnes pour "jeune fille ronde". Ça ne dit rien. C'est quoi sa quête, ses enjeux, ses failles ? »
« Depuis toujours, j'ai l'impression que je regardais la télé et que la grosse était le faire-valoir de la belle fille, la fille qui ne pogne pas. Dans les films d'ado durant mon adolescence, elle ne pogne pas, elle est pas belle, tout le monde rit d'elle. Elle n'a pas de personnalité et je me disais "mais voyons donc !" »
La comédienne continue en expliquant ce que sa série représente:
« Moi, ma vie, ce n'est pas ça. J'ai des grandes peines d'amour, des grands amours, une vie sexuelle, des grands échecs, des grandes victoires. J'ai l'impression de vivre la même vie que n'importe qui. C'est ça que je trouvais qu'il me manquait et que j'avais le goût de voir. On voulait jouer des femmes qui ne se définissent pas par leur corps. »
Dans l'entrevue, Debbie Lynch-White envoie aussi toute une pique au chroniqueur du Journal de Montréal Mathieu Bock-Côté. En effet, celui-ci a récemment écrit une chronique dans laquelle il critique fortement ceux qui dénoncent la grossophobie.
La comédienne a ainsi décidé de répliquer à son propos:
« Déjà une personne grosse qui utilise sa tribune pour basher les personnes grosses, c'est contreproductif pour tout le monde. Ça ralentit le groupe pour beaucoup, et lui-même en partant. Lui, il dit qu'on est endoctrinés maintenant dans notre société. Et me dis "voyons donc, je ne suis pas endoctrinée dans rien. Je suis grosse depuis le jour 1. Et ça fait 36 ans que je suis dans une société qui me dit que mon corps n'est pas légitime, que mon corps n'a pas le droit d'être beau, n'a pas le droit d'être désiré. Pis j'ai réussi à me trouver belle à travers ça. Je vais me célébrer. »
Vous pouvez retrouver l'extrait de l'émission Deux hommes en or et Rosalie juste ici.
Source: Monde de Stars
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