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Dégringolade en bourse du titre Facebook (Meta) et menace de fermeture envers certains pays de l'UE

PUBLICATION
Marty
9 février 2022  (18h06)
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L'année 2022 a mal commencé pour le milliardaire Mark Zuckerberg. Les titres en bourse de Facebook et de Meta sont très précaires en ce début de février.

En effet, les investisseurs sont particulièrement inquiets à cause du crash de 200 milliards de dollars de la semaine dernière.

Cette immense entreprise des médias sociaux vaut désormais moins de 600 milliards de dollars, ce qui le place fermement derrière la société informatique américaine Nvidia en termes de capitalisation boursière, pour la première fois de l'histoire de la rivalité entre les deux entreprises.

La société, dont la capitalisation boursière a déjà dépassé 1000 milliards de dollars, a généré plus de 117 milliards de dollars de revenus en 2021. Toutefois, les prévisions pour le premier trimestre, qui n'ont pas été conformes aux estimations, ont entraîné une chute vertigineuse de 26 % de l'action le lendemain.

Ce plongeon a représenté le plus grand effondrement en 24 heures de l'histoire de la bourse et maintenant, même les défenseurs de longue date de Zuckerberg abandonnent le navire.

Le milliardaire, Peter Thiel, a annoncé cette semaine qu'il se retirait du conseil d'administration de Facebook après avoir soutenu l'entreprise pendant près de 20 ans.

Il faut savoir que M. Thiel a réussi dans le monde de la finance en investissant dans des entreprises telles que PayPal, Airbnb et Palantir Technologies.

De plus, Facebook a vaguement menacé de fermer boutique dans les pays dont la législation limite les transferts de données de l'UE vers les États-Unis.

Meta s'appuie actuellement sur des clauses contractuelles types pour transférer les données, ce qui, selon l'entreprise, pourrait faire l'objet d'un examen réglementaire et judiciaire.

Dans une déclaration de Meta on peut lire ceci : « Si nous ne sommes pas en mesure de transférer des données entre et parmi les pays et régions dans lesquels nous opérons, ou si nous sommes restreints dans le partage de données entre nos produits et services, cela pourrait affecter notre capacité à fournir nos services. »

Il est aussi ajouté : « Si un nouveau cadre transatlantique de transfert de données n'est pas adopté et que nous ne sommes pas en mesure de continuer à nous appuyer sur les CSC ou de recourir à d'autres moyens alternatifs de transfert de données de l'Europe vers les États-Unis, nous serons probablement incapables d'offrir un certain nombre de nos produits et services les plus importants, notamment Facebook et Instagram, en Europe. »

Donc, si Meta ne réussit pas son coup de bluff, pour empêcher de nouvelles réglementations, c'est pratiquement tout un continent qui pourrait se retrouver sans accès à Facebook ou Instagram.

Source : News.com.au

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