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Des parents poursuivent Instagram pour avoir causé des troubles mentaux chez leur fille

PUBLICATION
R. Blais
11 juin 2022  (10h00)
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Un procès qui risque de retenir énormément l'attention des médias internationaux : des parents américains poursuivent la société mère d'Instagram, Meta, parce qu'il la considère comme étant la principale responsable des troubles mentaux qu'a développés leur fille.

Selon NBC, la fille en question, Alexis Spencer, avait rejoint le réseau social à l'âge de 11 ans, et ce, en cachette de ses parents. Pour information, l'âge minimal établi par Instagram pour rejoindre les rangs de ses nombreux utilisateurs est de 13 ans.

Dans leur accusation, les parents estiment donc que l'intelligence artificielle développée par Meta et implantée dans Instagram propose du très mauvais contenu aux adolescents et jeunes adultes, notamment des contenus qui « glorifient » énormément l'anorexie, les régimes alimentaires dangereux, ou encore « comment se tailler les veines ». Cela étant dit, cette même intelligence artificielle viserait selon eux à rendre addictif à la plateforme.

La jeune femme aujourd'hui âgée de 19 ans a par le passé été hospitalisée pour des troubles de dépression, d'anxiété et d'anorexie. D'après ses parents, elle « se bat tous les jours pour retrouver une meilleure santé » en raison des « contenus et des fonctionnalités nuisibles qu'Instagram promeut sans cesse dans ses efforts pour accroître l'engagement » de ses utilisateurs.

Les avocats de la famille, eux, mentionnent que l'entreprise met d'abord et avant au centre de ses priorités les profits, et aucunement le bien-être de ses abonnés.

« Nos documents montrent que la direction de Meta savait qu'Instagram nuisait aux enfants, mais choisissait consciemment et systématiquement le profit plutôt que les vies humaines. Le réseau social a dépensé des millions de dollars à rechercher et développer des fonctionnalités pour attirer et retenir un flux constant de préadolescents malgré les avertissements des employés de Meta selon lesquels ces fonctionnalités étaient addictives et dangereuses pour ces utilisateurs ».

Les détails de l'affaire seront certainement à suivre dans les prochains mois!

Source : Metro (Belgique)

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