La nouvelle a d'ailleurs d'ores et déjà été annoncée aux employés dans une réunion organisée à la dernière minute.
Il faut dire que Twitter n'est présentement pas à son meilleur après une importante vague de démissions et de licenciements, dont de hauts dirigeants, le départ de nombreux annonceurs et d'un grand nombre d'utilisateurs ainsi qu'un avertissement de la Federal Trade Commission, l'agence américaine de la concurrence.
C'est d'abord Zoë Schiffer, la rédactrice en chef du média en ligne Platformer, qui se définit comme étant un « guide quotidien pour comprendre les réseaux sociaux et leurs relations avec le monde », qui a fait part de l'affaire, le jeudi 10 novembre, sur Twitter.
En début de réunion, le patron de Tesla et de SpaceX a réitéré aux salariés que le télé-travail n'est pas à priviligier, lui qui leur demande de travailler au moins 40 heures par semaine à partir du bureau.
Il a ensuite fait état que « la situation économique à venir [de Twitter] est désastreuse », puis la possibilité d'une faillite de l'entreprise.
Toujours selon Musk, Twitter cumule à ce jour plus de 10 milliards de dollars en dettes. Les hauts taux d'intérêt et la départ de nombreux annonceurs permettent difficilement de les rembourser, surtout en sachant que les publicités sont le principal revenu du réseau social.
Placer Twitter sous la loi de la faillite et de l'insolvabilité américaine permettrait alors à l'homme d'affaires de réduire l'endettement de la plateforme. Bien qu'il perdrait aussi une part importante dans la société technologique, Elon Musk en garderait tout de même le contrôle.
De même, lorsqu'une employée lui a demandé comment il comptait gérer les déchirements internes, le patron lui a répondu avec une réplique au ton qui lui est propre.
Source : Euronews