« ÊTRE PÈRE: UNE GRANDE RESPONSABILITÉ ET UN TEL PRIVILÈGE.
Je n'ai pas connu mon père biologique, il est mort quand j'avais quelques mois. J'ai fais quelques familles, après orphelinat.
J'ai eu père adoptif qui avait des problèmes majeurs, pour qui la violence était un mode d'expression. Mais il avait un grand coeur.
J´ai tout le temps tout fait pour ne jamais reproduire ce qu'il avait fait. Humblement, j'ai réussis à casser la chaîne.
Véronique a fait une fausse couche. La peine a gagné nos coeurs. Aujourd'hui, notre enfant aura 23 ans. On l'aurait appelé Raphaël, comme l'ange.
Ensuite, on a pris la décision d'adopter.
Antoine est arrivé en premier dans nos vies. Il avait 7 mois. Il nous attendait dans son hamac. Et quatorze mois plus tard, notre fille Yasmeena est arrivée. Elle souffrait de malnutrition, elle allait mourir. Deux voyages au Vietnam pour aller les cueillir là ils sont nés.
J'aime ces enfants du plus profond de mon coeur, comme disait mon amie Sonia Benezra.
Il n'y a rien de plus beau et de touchant que d'entendre le mot Papa dans la bouche de mes enfants. Il y a deux personnes sur terre qui m'appellent ainsi, c'est quand même un honneur.
Être père m'a rendu une meilleure personne,
du moins je l'espère. »