« C'est en santé, mais l'auditoire est en chute libre. Pas au théâtre parce que c'est de l'art vivant et il n'y a pas de production Netflix sur scène. Mais on a rushé après la pandémie et on est en train de rebâtir, c'est super dur de vendre des abonnements dans les salles. Les gens attendent à la dernière minute pour aller voir des spectacles faque ça cré beaucoup d'insécurité. Ça, c'est une affaire. Après ça on produit des quantités très très très importantes de fictions télévisuelles sur de multiplateformes et j'ai comme l'impression que les gens sont un peu perdus. Il y a plateforme payante.»
« Bon, il y a eu tout un enjeu par rapport à TOU.TV qui a été comme si les gens payaient deux fois et il y a beaucoup de plateformes payantes (...) j'ai l'impression que le consommateur est un peu perdu dans cette mer-là pis les plateformes de visionnements qui ont des budgets (...) ont des plateformes qui se naviguent très très bien avec une offre qui se renouvelle facilement et rapidement et nous, nos plateformes sont parfois plus ardues. C'est plus compliqué et on ne sait pas où aller chercher l'information. Il y a de grosses séries qui sortent, mais c'est sur Club illico pis là les gens ils se disent ''Bon ben là ça va être à TVA dans deux mois donc je ne vois pas pourquoi je payerais le 10 piasses pour aller voir ça'' faque un moment donné, je pense qu'on se tire un peu dans le pied en essayant d'aller jouer dans les tales des géants. »
« Cela dit, je pense que les géants ont besoin de plus de contenus locaux (...) ils disent qu'ils font des productions canadiennes, mais c'est pas vrai. Ils viennent tourner à Toronto ou à Montréal pis ils tournent des affaires, mais avec des équipes entièrement américaines. »