À ce sujet, le ministre de la Santé a dit que « l'Ouest du pays n'est pas encore arrivé à un plateau — le Manitoba, la Saskatchewan, l'Alberta, la Colombie-Britannique ».
Certains se questionnent à savoir si le déconfinement de la Saskatchewan et de l'Alberta est trop hâtif, mais la spécialiste travaillant pour la Santé publique, docteur Tam, a affirmé que les provinces étaient les mieux placées pour connaître leur situation. Cela inclut notamment la capacité du système de santé de chacune d'entre elles à pouvoir absorber le choc qu'un déconfinement pourrait causer.
Malgré les demandes des camionneurs du « Convoi de la liberté » manifestant actuellement à Ottawa et Québec, le ministre de la Santé garde sa position. Celui-ci se justifie en nous citant une étude de Santé Canada : « Si on n'avait pas eu de vaccin contre le variant Delta en 2021 et qu'on n'avait pas non plus mis des mesures de santé publique — le masque, la distanciation physique et ainsi de suite — à partir de juillet 2021, on aurait eu 400 000 morts au Canada en date de l'automne 2021. Évidemment, personne n'aurait pu tolérer 400 000 morts au Canada. »
Selon lui, « La seule façon d'éviter le confinement, de s'assurer une vie plus normale, c'est d'être pour la vaccination. [] Être contre la vaccination et contre les mesures de santé publique, ça n'a pas de sens ».
En ce moment, seulement 50 % des Canadiens ont reçu la dose de rappel, 79 % la deuxième dose et 85 % la première. Il faudra donc atteindre un plus grand nombre de vaccinés avec le rappel pour pouvoir considérer un déconfinement.
Source : La Presse