S'il n'est pas question ici d'un vaste réseau organisé de production de faux passeports vaccinaux, l'UPAC, par le biais de son porte-parole Mathieu Galarneau, a tout de même annoncé ceci : « Nous recevons un très grand nombre de dénonciations qui nous amènent à ouvrir un très grand nombre d'enquêtes et nous mettons toutes les ressources nécessaires pour que ces enquêtes portent fruit. C'est une priorité du commissaire en ce moment, car ça touche à la santé des citoyens. Ce qu'on souhaite, c'est que les gens qui ont constaté l'usage ou la fabrication de faux passeports vaccinaux nous appellent ».
De son côté, le gouvernement a confirmé avoir eu « écho de rumeurs concernant la fabrication et l'utilisation de faux passeports vaccinaux à l'automne dernier », ajoutant ensuite que peu de commentaires seraient faits à ce sujet pour ne pas nuire au travail des policiers.
Malgré le secret des enquêtes, certaines affaires ont pourtant déjà commencé à être divulguées dans les médias, dont notamment une affaire où un ancien employé d'un centre de vaccination de Montréal, avait avoué avoir reçu 60 000$ pour produire de fausses preuves vaccinales.
Crédit : La Presse