La dernière de ceux-ci, Elizabeth Johnson Jr., a été reconnue coupable de sorcellerie il y a de cela 329 ans, explique The Boston Globe.
Cette dernière aurait alors été condamnée à la peine de mort, mais elle ne fut jamais exécutée. Cela étant dit, à l'instar des 29 autres co-accusées, Elizabeth n'aura pas non plus été acquittée.
Cette histoire, qui était presque tombée aux oubliettes depuis longtemps, a refait surface en 2021, lorsque des élèves de la North Andover Middle School ont cherché les moyens de la rendre « officiellement » non coupable.
En apprenant ce projet scolaire, la sénatrice démocrate Diana DiZoglio, oeuvrant au Sénat du Massachusetts, a déposé un projet de loi pour la faire innocenter au nom de la loi, et ce, près de 330 ans après les faits.
Voici comment la sénatrice a présenté son projet de loi :
L'enseignante du groupe d'élèves à l'origine du projet, Carrie LaPierre, a vivement félicité ces derniers de s'être battus sur « la question de justice longtemps négligée pour cette femme condamnée à tort ».
En effet, selon plusieurs sources historiques, Elizabeth Johnson Jr. n'aurait jamais pu être blanchie, puisqu'elle n'eut aucun enfant, contrairement aux autres condamnées.
Voilà que jeudi la semaine dernière, les élus du Massachusetts ont adopté la loi, reconnaissant finalement la non-culpabilité d'Elizabeth.
À la suite de l'adoption de cette loi, la sénatrice DiZoglio en profite pour faire un parallèle entre l'histoire d'Elizabeth Johnson Jr. et les problèmes auxquels font aujourd'hui face les femmes lorsqu'elles doivent faire affaire avec la justice.
Source : Le Journal de Montréal