Mélanie Maynard s'ouvre sur l'Alzheimer dont souffre sa mère

« Avec ma mère, je n'ai plus de connexion (...) elle reconnaît quand les gens parlent de moi, puis là, elle dit : "Mélanie Maynard? C'est ma fille!". Mais jamais elle ne va avoir conscience que c'est moi à côté d'elle.

Elle a des revues avec moi dessus, elle sait que c'est sa fille et qu'elle s'appelle Mélanie Maynard, mais jamais quand je suis là. Malheureusement, on s'habitue à ça. Dans son cas, ça a été tellement graduel, elle a vraiment eu toutes les étapes. »

« J'ai fait des espèces de crises de panique, je n'étais plus capable de faire de la télé, je n'étais plus capable de faire de la scène, je n'étais plus capable d'être devant un public, après mon divorce. [...] Pour te résumer très vite, quand j'ai divorcé, je ne l'ai pas fait d'une belle façon, c'est arrivé trop vite dans ma vie, puis ça a fait renaître "la petite conne", la "pas fine", celle qu'on avait pointée du doigt quand j'étais petite

Dans mon inconscient, il y a quelque chose qui s'est reconnecté de dire : "Tu as été mauvaise. Tu as été une mauvaise personne. Tu as été la petite pas fine." C'est pour ça que j'étais en train de m'auto punir, à cause de mon divorce : "Et bien, tu n'auras plus de carrière, tu ne vas plus être capable de faire de la télé." J'étais dans la culpabilité totale. »

« Diego c'est un esprit libre. J'ai redéfini le couple. On est dans un couple que, si on n'est pas ensemble demain, ce n'est pas grave. Il y a quelque chose de beaucoup moins sécurisant et plus challengeant.

C'est sûr que c'est quelque chose de moins rassurant, de moins assis. On ne prend pas ça pour acquis. Ça fait qu'on se rechoisit, qu'on se remarie souvent sur notre tapis de douche. »