C'est maintenant au tour de Meta Platforms, la société mère de Facebook et d'Instagram, entre autres, d'annoncer des licenciements massifs de ses effectifs.
Selon des informations dévoilées au grand jour par The Wall Street Journal (WSJ), le groupe dirigé par Mark Zuckerberg prévoit de remercier plusieurs milliers d'employés, et ce, dès cette semaine. C'est en tout cas mercredi prochain que la nouvelle sera officiellement annoncée.
Cela fait suite à de nombreux plans similaires chez d'autres grandes entreprises du secteur des technologies. Notamment, outre Twitter, les sociétés Stripe et Lyft ont produit de tels plans. Amazon, pour sa part, a gelé ses embauches. La crise économique actuelle en est bien évidemment la principale cause de ces actions.
Selon le WSJ, cette vague de licenciements pourrait être la plus conséquente du secteur, même si Meta a bénéficié largement d'une croissance des revenus au cours de la pandémie de la COVID-19.
Cependant, le groupe indiquait déjà, lors de sa plus récente présentation de ses résultats trimestriels, que le nombre de ses employés n'augmentera pas d'ici à la fin de l'année 2023, mais qu'elle pourrait même diminuer. Dans cette même présentation, Meta affichait un effectif total d'environ 87 000 employés en date du 30 septembre dernier.
Alors que la publicité est la principale source de revenus des plateformes de réseaux sociaux et étant donné que les annonceurs aient diminué leur budget en matière de publicités en ligne en raison de l'inflation et la hausse des taux d'intérêt, les finances des entreprises du secteur sont mises à mal.
Dans une rencontre avec les analystes financiers qui suivent les activités de Meta, Mark Zuckerberg tentait tout de même de se montrer rassurant, en octobre dernier.
Il faut aussi dire que les énormes investissements dans le but de développer le métavers, que l'on présente comme étant l'avenir du web, font craindre énormément aux investisseurs. Ils redoutent la capacité réelle du groupe à tirer des revenus significatifs de ce produit.
D'ailleurs, à la bourse de New York, Meta a perdu 600 milliards de dollars en capitalisation boursière en seulement un an.
Sources : France 24 / Agence France-Presse