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Mike Ward fait l'objet d'une enquête de la Justice et de la Sécurité publique

PUBLICATION
Gabriel Landry
17 septembre 2022  (14h08)
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À Shippagan, au Nouveau-Brunswick, l'humoriste Mike Ward, en spectacle le 3 septembre dernier au Centre Rhéal-Cormier, a distribué une grande quantité d'alcool au public, qui comptait environ 800 personnes. Le tout s'est fait à l'aide d'une camionnette pleine de cinquante caisses de vingt-quatre canettes de bière.

Toutefois, si l'évènement en a amusé plusieurs, la Direction de l'Inspection et l'application de la loi du ministère de la Justice et de la Sécurité publique ont décidé de mener une enquête sur la distribution d'alcool sans permis dans un lieu public.

Quelques jours après le spectacle, le maire Kassim Doumbia a souligné ceci :

« Je ne veux jeter le blâme à personne. Il y a eu peut-être un manque de communication de part et d'autre. Et nous, la Municipalité, on n'a pas saisi l'opportunité d'offrir le service. »

En effet, aucun service de bar n'avait été prévu. Ce sont les membres de l'équipe de Mike Ward qui se sont organisés pour avoir de l'alcool. Ils se sont rapidement rendus au magasin d'Alcool NB, à Shippagan, pour acheter le nécessaire et la distribuer ensuite, le tout gratuitement. La directrice générale de la Municipalité, qui se trouvait sur place, a veillé à ce que des bouteilles d'eau soient aussi distribuées gratuitement.

Faire la distribution d'alcool sans permis valide est toutefois une infraction de la Loi sur la réglementation des alcools. C'est le point qu'apporte le ministère de la Justice et de la Sécurité publique du Nouveau-Brunswick. Judy Désalliers, une porte-parole du Ministère, indique que ni la Maison de la culture, ni la Ville de Shippagan qui est propriétaire de l'aréna, ni la société culturelle qui a organisé le spectacle n'avait un permis valide pour distribuer de l'alcool.

Mike Ward avait refusé de commencer le spectacle sans que le public ait de bière, ce qui avait mis la société culturelle dans l'embarras. Diane Deschênes, présidente de la société culturelle, a tenu à exprimer que « ce n'était pas dans le contrat ». La municipalité a aussi proposé de rembourser l'humoriste, ce qu'il a refusé.

Le maire de Shippagan a toutefois dit qu'il n'était pas au courant qu'une enquête était en cours et qu'il préférait attendre avant de commenter le sujet. La société culturelle n'a pas encore commenté.

Source : Ici Radio-Canada

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