Nouvelle directive en cas de contact avec un cas positif pour le réseau des services de garde
Au courant de l'après-midi de jeudi, le ministère de la Famille a envoyé un message aux services de garde du Québec concernant une nouvelle consigne. Les directives ont été soumises quelques heures avant l'important point de presse du gouvernement.
Pour mettre en contexte, il faut savoir que jusqu'à maintenant, dans ce secteur, quelqu'un qui avait été en contact étroit avec une personne positive à la COVID-19 devait s'isoler pendant une période de 10 jours.
Or, d'après la nouvelle consigne de la santé publique, même si un enfant ou un membre du personnel d'une garderie ou d'un centre de la petite enfance (CPE) a été en contact avec un cas positif, ils pourront tout de même demeurer dans le milieu de garde, s'ils ne présentent aucun symptôme.
D'après l'information transmise aux prestataires de services de garde éducatifs à l'enfance, si un enfant dans un groupe obtient un résultat positif ou s'il y a plusieurs cas positifs dans un même service de garde, ceux qui sont des contacts asymptomatiques n'ont pas besoin de passer un test de dépistage et peuvent continuer à fréquenter le milieu.
C'est encore une fois un changement considérable, puisqu'avant, pendant la période d'isolement, un enfant devait subir un test à deux reprises, et ce même s'il ne présentait aucun symptôme.
Cependant, il faut noter que si le contact avec la COVID-19 survient à la maison, il faudra s'isoler.
Cette nouvelle a été accueillie très froidement par les employés des garderies ainsi que par les parents.
« Le gouvernement semble oublier que les enfants passent la journée très près les uns des autres, sans masque. Lorsqu'ils toussent ou éternuent, c'est souvent dans le visage d'un ami. Il y a parfois des échanges de salive, surtout dans un groupe de deux ans et moins, qui sont encore dans la phase de découverte avec la bouche, et lorsque le nez coule, le premier réflexe des petits est de mettre la main dans les sécrétions et de les étendre sur leur visage, sur un jouet ou sur notre chandail. »
« Je suis sans mots. D'un côté, on me confine chez moi [...], et de l'autre, je vais côtoyer des enfants qui ne portent pas de masque et qui ont côtoyé un autre enfant ayant la COVID », a écrit une éducatrice sur sa page Facebook.
Certaines responsables d'un service de garde en milieu familial ont quant à elles déclaré :
« Bon, eh bien, vous allez tous l'avoir la COVID-19 en janvier. Aura-t-on d'autres tests rapides à distribuer? Parce que nos cocos en auront vite besoin de plus de cinq. »
Quel est votre opinion là-dessus?
Source : Radio-Canada
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