C'est que la jeune entreprise VPorts, qui a son siège social établi à Mirabel, a décidé d'y établir son tout premier « réseau de vertiports [NDLR : plate-forme pour le décollage et l'atterrissage verticaux de véhicules volants] destinés à la mobilité aérienne avancée au Québec ». La proximité avec de grands joueurs de l'industrie aéronautique a fort probablement joué gros dans la décision de s'y installer.
Selon le site web de l'entreprise, son principal objectif « est de concevoir, construire, certifier et exploiter des vertiports dans différentes villes du monde et de tirer parti du potentiel de la mobilité aérienne avancée ».
La municipalité estime que les installations pourront éventuellement relier l'ensemble des grandes régions de la province.
Selon les dires de la ville de Mirabel, un Mirabellois pourrait par exemple emprunter un taxi aérien électrique et se rendre, en une vingtaine de minutes, au centre-ville de Montréal.
Cela étant dit, les trajets effectués avec ce type de véhicule sont « écologiquement responsables ». Ils sont en effet propulsés par des énergies dites propres. De plus, les aéronefs sont légers et silencieux. Ils possèdent également une autonomie allant jusqu'à 250 kilomètres.
En coopération avec le Service de développement économique de la ville de Mirabel, VPorts a finalement choisi le site de Mirabel Hélico pour y installer l'un de ses vertiports.
Pour Gilbert LeBlanc, directeur de Mirabel Économique, l'arrivée de VPorts entraînera inévitablement des perspectives de développement, et ce, à l'échelle mondiale.
D'après le communiqué de la ville, chacun des vertiports possèdera des bornes de recharge électrique pour les aéronefs à propulsion électrique seulement ainsi que des stations de ravitaillement en hydrogène pour les aéronefs hybrides. Ces sources d'énergie produisent bien sûr, comme le rappelle la municipalité, de faibles émissions de carbone.
Source : Ville de Mirabel