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Une éducatrice, filmée à son insu, accusée d'avoir violenté quatre enfants

PUBLICATION
J. Maheux
4 mai 2022  (8h29)
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Nassira El Hmaini, une femme de 31 ans, a violenté quatre bambins en novembre et décembre 2020 et l'un d'entre eux l'a été à deux reprises. Tous étaient âgés d'environ deux ans.

Ceci s'est produit à la garderie KIDZ située sur la rue Guizot, dans le quartier Villeray, à Montréal, où cette éducatrice y travaillait depuis 2015.

Faits reprochés

La première fois, le 27 novembre dernier, une collègue l'a prise en flagrant délit en train de gifler un bambin de deux ans sur la joue en lui répétant :

« Non, non. »

Trois jours plus tard, l'accusée aurait demandé à un enfant de bouger sa tête pendant la sieste. D'ailleurs, un résumé des faits lu par Me Gabrielle Delisle, la procureure de la Couronne, a précisé que Mme El Hmaini aurait placé l'enfant de manière agressive, qu'elle l'aurait giflé au visage et qu'ensuite elle lui aurait dit de « se coucher là ». Il a aussi été lu que la petite victime pleurait après avoir reçu sa gifle.

Le troisième événement s'est produit au début décembre alors que Nassira El Hmaini est de nouveau filmée par une éducatrice. Celle-ci est assise près d'une enfant, couchée au sol en larmes, et elle lui tire les cheveux. Elle lui aurait dit alors :

« là, tu te tais »
avant de déposer une couverture sur celle-ci.

Encore en décembre, l'accusée est surprise à donner deux tapes sur la tête d'un enfant en disant

« aller »
pour par la suite, le soulever par le bras et la jambe et le lancer par terre. Ensuite, elle lui aurait jeté une couverture.

Il faut savoir que grâce aux preuves visuelles fournies, les gestes violents de Nassira El Hmaini seraient probablement demeurés inconnus.

Congédiement

C'est le lendemain du dernier geste posé, le 8 décembre 2020, que la dame a été congédiée. De plus, elle aurait même supplié la responsable du service de garde de ne pas mettre les parents au parfum puisque ceux-ci habitaient son quartier.

Arrestation

Il faut savoir que l'éducatrice a été arrêtée quelques jours plus tard, vers la mi-décembre, mais que ce mardi, la femme a plaidé coupable à cinq chefs d'accusation de voies de fait au palais de justice de Montréal.

Mme Delisle a l'intention de demander une peine de détention pour la femme, mais la défense devrait réclamer une peine clémente dans ce dossier au juge Alexandre St-Onge comme absolution.

Nous connaîtrons en septembre le dénouement de ce procès.

Source : Lapresse.ca

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