En effet, aux prises avec un orgelet, une inflammation sur le bord de la paupière, il s'est rendu chez le pharmacien, mais le tout n'a pas été comme prévu:
« Salut tout le monde ! Ç'a été une belle fin de semaine, en fin de semaine, mais pour moi, ç'a été une fin de semaine de zigonnage avec le système de santé. Vous voyez mes lunettes fumées et si je les enlève, il y a un gros orgelet qui est là. Il était bien pire hier... c'était une espèce de boule de baseball !
Et j'ai essayé d'avoir une prescription du pharmacien. Je vais voir le pharmacien et je lui demande ''Avez-vous une pommade pour mettre là-dessus ?'' Et non, ça me prend un médecin. Il me voit ça là et en principe, il connaît ça. C'est juste un onguent antibiotique. ''Non, je ne peux pas. Ça te prend un médecin''». Donc, j'ai pris un rendez-vous téléphonique.
Je suis allé sur mon ordinateur, un rendez-vous avec un médecin par ordinateur. Ça m'a coûté 180 $ au privé pour avoir droit à une petite pommade sur mon oeil. Ça se peut-tu? Tsé, quand on nous a dit que les pharmaciens c'était l'avenir... que ça allait nous aider dans la rapidité des soins au Québec... mon oeil ! »