Jean-Nicolas Verreault de STAT brise le silence sur la santé mentale et la détresse psychologique
Crédit photo: Instagram
La santé mentale des hommes est au coeur de Les gars, faut qu'on se parle, un documentaire poignant mené par Jean-Nicolas Verreault, acteur bien connu pour son rôle de Gabriel Lemaire dans STAT. Ce projet, réalisé par Jean-Philippe Pariseau, explore un sujet encore tabou : le lourd silence entourant la détresse psychologique masculine, souvent ignorée malgré ses conséquences dramatiques.
Comme rapporté par le journal 7 jours, les statistiques dressent un portrait troublant.
Chaque semaine, 64 Canadiens mettent fin à leurs jours.
Parmi les crimes violents, 75 % sont commis par des hommes.
Pire encore, 80 % des hommes préfèrent affronter leurs problèmes seuls plutôt que de demander de l'aide.
Face à ces chiffres, Jean-Nicolas Verreault s'interroge : comment en sommes-nous arrivés là ?
Le documentaire trace une ligne claire entre ces réalités inquiétantes et les attentes sociétales qui pèsent sur les hommes, où exprimer ses émotions est perçu comme une faiblesse.
« Les hommes doivent apprendre à parler, mais surtout à s'écouter sans jugement, une confidence à la fois », résume brillamment la psychologue Brigitte Lavoie.
Pour comprendre ce phénomène, Jean-Nicolas s'entretient avec des personnalités comme Patrick Sénécal et Patrick Huard.
Ces derniers reconnaissent une certaine évolution, mais soulignent que beaucoup d'hommes considèrent encore l'introspection comme un luxe ou une faiblesse.
Hugo Giroux, qui consulte depuis l'adolescence à la suite du suicide de ses frères, offre un contre-exemple inspirant, illustrant le courage qu'il faut pour demander de l'aide.
Les conversations avec des spécialistes, comme l'andragogue Pierre L'Heureux, mettent également en lumière un point commun : la douleur physique liée au stress pousse souvent les hommes à consulter, bien plus que la souffrance émotionnelle.
Jean-Nicolas Verreault partage lui-même son expérience, tout comme Fabrice Vil, diagnostiqué bipolaire après un épisode psychotique.
Une partie de la solution passe par l'éducation, notamment celle des pères.
Denis Bernard, acteur et père, partage ses réflexions sur les défis de la communication père-fils.
Par ailleurs, des joueurs de hockey apportent une perspective générationnelle : si les plus âgés admettent leur réticence à discuter de leurs problèmes, les plus jeunes se montrent plus ouverts, malgré une montée inquiétante du masculinisme sur les réseaux sociaux.
Des exemples concrets viennent renforcer ce message d'espoir.
Au Centre de ressources pour hommes de Montréal, certains partagent comment ils ont appris à exprimer leurs émotions, même leur colère, qui dissimule souvent des peurs profondes comme le rejet ou l'humiliation.
Les gars, faut qu'on se parle sera diffusé ce dimanche 26 janvier à 20 h sur Noovo.
En lien : Découvrez la conjointe de Jean-Nicolas Verreault, à lire ICI.
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