Le pardon n'est accordé qu'aux criminels? Myriam Ségal ne mâche vraiment pas ses mots envers Radio-Canada
Myriam Ségal, co-animatrice des émissions « Que Québec se lève » et « Bouchard en parle » à FM93, a récemment fait des déclarations fracassantes concernant la polémique entre Radio-Canada et Guillaume Lemay-Thivierge. Ses propos mettent en lumière un débat de société sur le pardon, la déontologie et le rôle des médias publics.
L'affaire tourne autour de la fameuse publicité de Meubles RD mettant en scène Guillaume Lemay-Thivierge, jugée « anodine et amusante » par ses partisans, mais rejetée par Radio-Canada pour des raisons de conformité à son code déontologique.
Dans cette publicité, Lemay-Thivierge apparaît comme « repentant, un peu gêné », ce qui n'a manifestement pas suffi à convaincre le diffuseur public, qui craint de susciter des controverses inutiles.
Voici la publicité en question:
Dans un commentaire publié sur les réseaux sociaux, Myriam Ségal n'a pas mâché ses mots, critiquant ouvertement la décision de Radio-Canada:
À Radio Canada, le pardon n'est accordé qu'aux criminels? Radio-Canada plaide qu'elle ne veut pas susciter de controverse... C'est ton boulot de faire discuter la société! »
Ces propos soulèvent des questions sur les standards éthiques appliqués par Radio-Canada et leur impact sur la liberté d'expression.
La critique de Myriam Ségal a rapidement gagné l'attention des auditeurs et des internautes.
Certains soutiennent que Radio-Canada manque ici une occasion de refléter les discussions et enjeux réels de la société, tandis que d'autres saluent la rigueur de ses standards déontologiques.
Sur les réseaux sociaux, les réactions sont partagées.
D'ailleurs, Éric Duhaime et un ami proche de Guillaume Lemay-Thivierge ont fortement critiqué la situation.
Cette affaire continue de faire couler beaucoup d'encre et il reste à voir si ce débat ouvrira une réflexion plus large sur la déontologie et le pardon, dans l'espace public québécois.
