Rappelons que c'est la Commission de la protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) qui a pris la décision.
« L'affaire dans le cas de Mario Pelchat [...] c'est que la salle de spectacle, c'est une salle à manger avec des tables, les gens peuvent manger, mais il y a une scène au bout. [...] Les gens peuvent manger, mais ne chante pas! Ne chante pas! Non, monsieur, si tu chantes, ça devient illégal! Ça force le gouvernement à s'en mêler. C'est absurde, rare.
Si Mario Pelchat faisait une demande pour que huit hectares de sa terre soient retirés de l'activité agricole parce qu'il veut construire une salle de spectacle de la grandeur de la Place-des-Arts, là je dirais OK, la commission met un frein, c'est correct.
Il faut toujours penser que l'un des défis d'un vignoble, c'est d'amener le monde. La plupart sont dans des rangs et des routes rurales qui ont peu de passants. Ce n'est pas illogique pour un propriétaire de vignoble de dire qu'il va faire une visite et un spectacle. Ça me paraît parfaitement logique, aucunement contraire à l'esprit de l'activité agricole au niveau de l'agrotourisme. On doit parler de zèle [de la part de la Commission].
L'explication de la Commission est sincèrement loufoque. Elle dit qu'elle n'a pas beaucoup d'inspecteurs donc y va juste par plainte. On dit que dans le cas de Mario Pelchat, une personne a porté plainte et que c'est pour ça qu'on a agi. Mais d'autres qu'on tolère parce que personne n'a porté plainte. Comme justice avec l'application de la loi, on repassera. [...] Pour moi, c'est une triste histoire. Les gens qui décident d'investir dans n'importe quel domaine, l'idée d'avoir une PME, un restaurant, une auberge, te rends-tu comptes le trouble que tu te donnes? As-tu pensé au travail? À la prise de risque? »