« Tu sais, accepter que son conjoint parte aux Philippines deux mois de temps, c'est de la solo parentalité sur un moyen temps.
Ça me rend vulnérable, parce que je rêvais un peu d'être le parent que mes deux parents ont été pour moi; d'être le papa cool, le papa présent, le papa autoritaire quand c'est le temps, mais le papa qui est là pour ses enfants. Je m'endors partout tout le temps, parce que je suis brûlé () Je ne suis pas le papa que j'aurais souhaité être et à chaque fois qu'une journée commence je me dis: OK, là, ce soir, soit dont juste ris avec tes enfants, ça va bien! Mais, il arrive un petit déclencheur, d'un devoir pas fait, ou d'un retard pour la ride de taxi que je dois faire jusqu'au karaté ou au trampoline et là () la roue est partie et l'engrenage est déclenché. Je suis assez vulnérable sur ce rôle de papa», continuait-il en étant d'une authenticité attachante et en s'ouvrant sur une réalité dans laquelle plusieurs parents se reconnaîtront certainement! »