Lors de l'émission, un moment de friction avec Véronique Cloutier a particulièrement retenu l'attention. Par ailleurs, un échange tendu avec Mona de Grenoble a également marqué la soirée animée par Guy A. Lepage.
« Bon, fait que... si vous n'avez pas vu ça, c'est probablement parce que vous vivez en dessous d'une roche. Okay ? Fait qu'on va adresser l'éléphant dans la pièce parce que je croule sous les dettes de 1,4 million, okay ?
Premièrement, 1,2 million de ça, c'est une hypothèque, c'est ma maison. Donc oui, comme 99% de la population, j'ai une hypothèque. C'est yinke que la mienne, elle était de 1,2 million. Ensuite de ça, oui, j'ai des dettes à Revenu Québec et Revenu Canada. C'est parce que j'ai fait de l'argent l'année passée.
Pis oui, après ça j'ai des dettes de cartes de crédit parce que, comme tout bon entrepreneur, j'ai utilisé le crédit pour financer la croissance de mon entreprise.
Pis là, il y en a qui vont dire « Ouin, mais Julien, le problème c'est que tu ne respectes pas tes ententes, pis tu ne payes pas tes dettes ». J'entends. J'ai une période difficile. Pis je ne m'en suis jamais caché en passant là. J'en ai parlé sur des podcasts il y a une couple de mois. J'ai eu un employé hyper mal intentionné, qui nous a mis dans le trou de... give and take... un million et quelques.
Fait que j'ai fait ce que la plupart des gens n'auraient jamais fait qui est de se retrousser les manches et de continuer à avancer plutôt que de mettre la clé dans la porte.
Pis honnêtement, je pense que c'est tout en mon honneur. Je me suis dit que la seule personne qui est à blâmer là-dedans, ce n'est pas mes employés, c'est moi. C'est de ma faute si ces choses-là sont arrivées fait que ce n'est pas à mes employés de manger la belle... ce n'est pas à mes sous-traitants de manger la balle. La personne qui va manger la balle-là, c'est moi.
Moi, je ne me suis pas payé pendant un an de temps, pis bien évidemment, ça crée des difficultés financières, pis, un moment donné, tu dois prendre avantage des mécanismes qui existent dans la société.
Parce que mon but, ce n'est pas de m'enfuir de mes dettes là. Mon but c'est de les régler et d'être capable de prendre une entente avec tout le monde.
Je pense qu'encore une fois, c'est tout en mon honneur. La chose que je déplore là-dedans, de mes détracteurs en ce moment, c'est dans le fond.. ben premièrement, vous vous réjouissez du malheur des autres, pis c'est vraiment triste, pis ça en dit vraiment plus long sur vous que sur moi.
Mais c'est quoi le message que ça l'envoie dans la société aux gens qui sont prêts à prendre des risques pour essayer de bâtir quelque chose ?
Pis après, bon... les journalistes, je ne vous en veux pas. Je comprends que essayez juste de gagner votre vie, pis je suis probablement une superbe de bonne vache à lait pour vous en ce moment parce que je suis l'homme le plus détesté, et mal compris honnêtement là, du Québec. »