« Je joue les 20 prochaines années de ma vie sur une opération qui n'est pas assurée de bien tourner à 100 %. C'est beaucoup moins que ça. Je crois que le médecin a dit 75 %, mais c'est probablement moins que ça. Ce serait optimiste et on parle d'une situation de quelqu'un qui veut simplement vivre une vie normale. Je vois plutôt ça du côté pessimiste et me demande ce qui va m'arriver si l'opération n'est pas un succès et que je ne peux plus jamais monter et descendre une côte ou me pencher pour jouer avec mes enfants.
Je vais juste en quelque sorte le faire étape par étape, vraiment. Encore une fois, mon genou ne va toujours pas très bien. Par exemple, je ne monte toujours pas un escalier sans douleur. Je n'ai toujours pas l'impression que mon genou est dans un endroit où je vais pouvoir jouer au hockey. J'ai toujours un gonflement au genou, même dans ma vie de tous les jours. Ce n'est pas une belle perspective en ce qui concerne une carrière de hockey lorsque vous avez du mal à monter et descendre les escaliers.
Donc, j'essaie juste de rester positif et j'essaie juste d'amener mon corps à être en assez bonne santé pour ne pas vivre de douleur au quotidien. C'est en quelque sorte ma priorité en ce moment. »