La sixième vague en route vers le Canada
Même si ce jeudi, le Dr Luc Boileau, directeur national de santé publique du Québec par intérim, a déclaré qu'il était trop tôt pour déterminer si le Québec vivrait une sixième vague, il n'en reste pas moins que Benoit Barbeau, professeur du Département des sciences biologiques de l'UQAM et spécialiste en virologie, a affirmé ceci : « On voit ce qui se passe en Europe. Nous aussi, on va la vivre. »
D'ailleurs, voyez le tableau ci-bas :
En France
Depuis le début du mois de mars, le nombre de cas est à la hausse et le taux de positivité est désormais de près de 30 %. Les hospitalisations commencent à s'intensifier légèrement.
Également, au cours des deux dernières semaines, les cas ont augmenté de 69 % au Royaume-Uni, de 67 % en Italie, de 60 % en Finlande, de 41 % en Grèce et de 9 % en Allemagne.
Au Québec
Au Québec maintenant, le nombre de nouveaux cas et d'hospitalisations a recommencé à hausser cette semaine et d'après des calculs de chercheurs du groupe Cirano, il y a eu entre 13 500 et 19 500 nouveaux cas par jour du 17 au 22 mars. De plus, le taux de positivité, qui était tombé sous la barre de 10 % en février, dépasse maintenant 15 %.
Il faut savoir qu'un taux de plus de 5 % est le signe d'une épidémie non contrôlée.
Selon M. Baribeau, il faudra regarder de près la situation en Europe dans les prochaines semaines pour avoir une idée plus juste de l'ampleur de la prochaine vague.
Causes de la hausse des cas en Europe
D'après un responsable de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en Europe, la hausse des cas serait due à un assouplissement des restrictions trop rapide.
Puisque l'immunité octroyée par la vaccination diminue avec le temps, M. Baribeau a précisé qu'il était encore difficile de dire quel sera l'impact d'une réduction de l'efficacité vaccinale sur cette nouvelle vague qui sera probablement prédominée par le variant BA.2. Source : Ici.radio-canada.ca
