En effet, d'après les autorités sanitaires, un premier cas a été détecté mardi lorsqu'un homme du Massachusetts a été testé positif au virus.
Ce qu'il faut savoir, c'est que l'homme avait récemment voyagé au Canada, selon le département de la santé publique du Massachusetts.
Pour Montréal, tous les patients à risque d'avoir contracté la maladie ont été vus dans des cliniques où on diagnostique des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) : quatre à la clinique L'Actuel, cinq à L'Agora et quatre à La Licorne.
Le Dr Réjean Thomas, de la clinique L'Actuel a déclaré :
Une annonce de la santé publique de Montréal devrait être faite jeudi ou vendredi à ce sujet.
La variole du singe est extrêmement rare aux États-Unis ou au Canada. Dans les faits, il s'agit seulement du troisième cas confirmé depuis 2003 aux États-Unis, mais elle est en augmentation dans le monde entier avec neuf cas récents identifiés au Royaume-Uni depuis mai, et cinq autres au Portugal.
Provenance
La maladie est causée par le virus de la variole du singe, qui fait partie de la même famille de virus que la varicelle et la variole. Elle est très rare en dehors de l'Afrique, et les CDC affirment que le virus n'est pas présent naturellement aux États-Unis, ni même au Canada.
Elle se transmet de l'animal à l'homme lorsqu'un animal infecté, généralement un primate ou un rongeur, mord ou griffe un humain. Elle peut aussi se transmettre lors de la préparation de gibier sauvage ou de la chasse aux animaux sauvages.
Lorsqu'une personne est infectée, la maladie se propage de diverses manières, notamment par les fluides corporels et les gouttelettes respiratoires présentes dans l'air lors d'un contact prolongé en face à face. Le temps d'incubation est de deux à trois semaines, et les symptômes peuvent tous apparaître en même temps.
Symptômes
Les symptômes de la variole du singe comprennent de la fièvre, des maux de tête, des frissons, des éruptions cutanées, des douleurs musculaires et des lésions similaires à celles causées par la variole. Elle peut être mortelle, surtout chez les jeunes enfants.
Taux de mortalité
Il existe deux souches principales : la souche du Congo, qui est plus grave (jusqu'à 10 % de mortalité), et la souche ouest-africaine, dont le taux de mortalité est d'environ 1 %. Cependant, la maladie est en général bénigne.
Il est à noter qu'aucun traitement n'existe et que la maladie se résorbe généralement d'elle-même.
Source : TMZ.com
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