En effet, à compter du 8 mars et en comptant les trois mois de détention après son arrestation en 2019, le père de la fillette aura purgé le tiers de sa peine d'emprisonnement, qui était de quatre ans. Ainsi, il sera donc admissible à la libération conditionnelle.
L'avocate Me Valérie Assouline, qui représente la mère et la grand-mère de la fillette, a assuré qu'elles seront présentes lors de l'audience. Il est à noter que Me Assouline avait aussi dit au printemps dernier que la famille de la fillette allait déposer une poursuite civile contre la Direction de la Protection de la Jeunesse (DPJ).
Rappelons que la fillette est décédée à l'âge de 7 ans, le 29 avril 2019, des suites des mauvais traitements infligés par son père et sa belle-mère. Le drame avait beaucoup fait réagir au Québec, notamment concernant les failles du système de la protection de la jeunesse.
Il est aussi à noter que la belle-mère a été reconnue coupable de séquestration et de meurtre non prémédité. Elle fait face à une peine de prison à vie et n'aura aucune possibilité de libération conditionnelle avant treize ans.
Source: NoovoInfo