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Pénurie d'ambulances: un homme décède pendant son transport en auto-patrouille en Abitibi-Témiscamingue

PUBLICATION
R. Blais
29 octobre 2022  (9h15)
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Dernièrement, Radio-Canada Info (ICI Abitibi-Témiscamingue) rapportait qu'un citoyen de la ville de Témiscaming, en Abitibi-Témiscamingue, était décédé à la suite d'un arrêt cardiorespiratoire (ACR) à la fin du mois d'août dernier.

En raison de l'importante pénurie de ressources préhospitalières qui touche plusieurs municipalités du Québec, dont celle de Témiscaming, c'est le service policier local qui a dû prendre en charge le transport vers le centre hospitalier le plus près. En effet, la seule ambulance disponible à ce moment-là était située à Ville-Marie, à tout près de 90 kilomètres.

Fait à noter : entre juin et la mi-septembre, le Centre multiservices de santé et de services sociaux de Témiscaming-Kipawa avait fermé son service d'urgences les soirs ainsi que les fins de semaine.

En ACR à bord de l'autopatrouille, le décès de l'homme a été constaté à l'Hôpital de Ville-Marie.

Questionné sur cet événement en particulier par ICI Abitibi-Témiscamingue, Félix-Antoine Lafleur, président du Conseil central de l'Abitibi-Témiscamingue—Nord-du-Québec, affilié à la Confédérations des syndicats nationaux, explique la raison derrière l'absence de véhicule ambulancier le soir du 24 août.

« Vu l'emplacement de l'ambulance de Témiscamingue, qui était presque rendue à Ville-Marie au moment de l'appel, en temps normal, l'ambulance de Témiscaming aurait pu être présente sur les lieux et aurait pu répondre à l'appel d'urgence. »

À savoir si les techniciens ambulanciers paramédicaux auraient pu permettre à l'homme de rester en vie, M. Lafleur reste prudent.

« C'est toujours très difficile, car il y a plein de facteurs qui entrent en ligne de compte, mais ce qui est certain, c'est que la personne aurait eu plus de chances s'il y avait eu un véhicule ambulancier prêt à donner des soins. »

« Avec les horaires de faction, les employés attendent les appels chez eux, alors on ne peut pas faire ce qu'on appelle du déploiement dynamique, de répartir les ressources sur le territoire et tenter de couvrir le maximum de territoire. »

Pour sa part, le Centre intégré de santé et de services sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue a déclaré à ICI Abitibi-Témiscamingue, par voie de communiqué, faire toujours tout ce qui est en son pouvoir pour venir en aide aux citoyens vivant sur le territoire qu'il dessert.

« Lors d'une rupture de service, le CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue réalise toujours des démarches en vue de veiller à ce que les services préhospitaliers d'urgence ainsi que les services de transport adapté répondent aux besoins de la population. »

Source : Grands Titres

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