Il y a de cela 10 mois, à Victoria en Colombie-Britannique, un stationnement accueillait un campement de fortune pour les itinérants, mais ce dernier a évolué en une trentaine de conteneurs colorés collés les uns sur les autres.
Chaque mini maison fait à peu près 10m carrés et elles ont toute une porte avec une serrure. Les unités sont meublées avec un lit, une armoire, une table et un réfrigérateur.
Pour les repas, les déjeuners et les soupers sont directement livrés aux maisons, alors que le dîner est servi à quelques pas de là, à la cuisine communautaire.
Les résidents du petit village peuvent aussi manger à l'atrium commun :
Pour ce qui est des douches, il y a dans le petit village une place commune avec une demi-douzaine de salles de bains privées, qui sont munies d'une ouverture afin de permettre aux travailleurs sociaux d'intervenir au besoin.
Les résidents du petit village sont autonomes, mais il y a quand même quelques règles à suivre : aucun visiteur n'est permis sur le site et la consommation d'alcool et de drogue est permise, mais seulement en dehors des mini maisons, afin qu'elle soit supervisée par l'équipe d'intervention en cas de surdose.
Finalement, chaque résident doit avoir au moins un contact par jour avec un membre du personnel, ce qui se fait généralement lors de la livraison du déjeuner.
Une équipe de travailleurs sociaux est toujours présente pour aider les résidents, faire l'intermédiaire entre ceux-ci et la pharmacie ou les médecins, pour les aider à trouver un emploi ou du logement ou simplement pour parler avec eux.
Un résident de la place, Hank Munro, témoigne :
Il mentionne aussi se sentir accueilli, mais respecté dans son autonomie :
La superviseure en chef du projet, Becky Carlow, a également mentionné, lorsqu'on lui a demandé si le projet avait changé quelque chose dans la vie des itinérants :
Par rapport à l'avis de la population environnante, la superviseure en chef a dit :
Les frais d'exploitation du village sont de 1,3 million de dollars, soit 43 000 $ par résident. Cela représente une économie par rapport à ce qu'en coûte une personne vivant dans la rue, soit 55 000$ par année selon les données du ministère du Logement de la Colombie-Britannique.
Source : Radio-Canada
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Peut-être | 66 | 39.1 % |
Non | 27 | 16 % |
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