Le Bye Bye 2024 n'impressionne pas le chroniqueur Richard Therrien
Chaque fin d'année, le Bye Bye est attendu comme un moment phare du réveillon, mais selon le chroniqueur Richard Therrien du journal Le Soleil, cette nouvelle édition semble avoir laissé un goût amer.
Il estime que, malgré une présentation visuellement impeccable, le contenu n'a pas été à la hauteur des attentes, un constat qu'il partage dans sa critique.
Pour Therrien, les sketches, souvent au coeur des discussions, ont été inégaux.
À ses yeux, certains moments se sont démarqués, comme la parodie de Survivor Québec revisité en Survivor Ottawa. Il a trouvé l'idée percutante, avec un Justin Trudeau acculé, symboliquement couvert de couteaux.
Toutefois, il juge que d'autres segments ont peiné à convaincre.
Il cite notamment la parodie de Les Chefs!, qui aurait pu être un coup de génie, mais qui, selon lui, est restée tiède, malgré quelques répliques qu'il considère savoureuses.
De manière générale, il estime que les clins d'oeil aux scandales politiques et sociaux ont manqué de mordant, ce qui aurait pu satisfaire davantage les attentes.
Selon Therrien, la performance des interprètes, habituellement saluée, n'a pas été à la hauteur cette année. Il trouve que les imitations, bien que techniquement correctes, manquaient d'éclat.
Même l'ouverture de Pierre-Yves Roy-Desmarais, un moment souvent fort du Bye Bye, n'a pas, selon lui, laissé une impression durable.
Dans sa critique, il souligne que certaines parodies se sont démarquées, comme le sketch « Beetlegen » inspiré de Geneviève Guilbault.
Cependant, il estime que d'autres, comme la fausse publicité de Boom Desjardins ou la parodie de l'école Bedford, ont semblé s'étirer inutilement ou manquer de pertinence.
Pour Richard Therrien, si le Bye Bye 2024 a réussi à provoquer quelques rires, il a globalement manqué de ce qui fait sa magie: une satire percutante et mémorable.
Il espère que la prochaine édition saura redresser la barre et offrir une cuvée plus marquante.
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