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En larmes, Maripier Morin partage un moment de vulnérabilité à Tout le monde en parle

PUBLICATION
Laurence Perron
2 décembre 2024  (10h22)
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Maripier Morin a ému les spectateurs lors de son passage à Tout le monde en parle.

L'animatrice et actrice de 38 ans effectuait un retour à l'émission après trois ans d'absence pour discuter de sa nouvelle émission, OD Tentations au soleil, diffusée sur Crave à partir du lundi 2 décembre.

Cependant, c'est en abordant un sujet personnel que Maripier a touché un point sensible.

Elle a parlé du décès de son frère Raphaël, qui s'est enlevé la vie en juillet dernier, seulement trois mois avant la naissance de son deuxième enfant.

Lors de l'entrevue, Guy A. Lepage lui a demandé comment elle avait jonglé avec ces événements opposés: un deuil et une naissance simultanément.

Elle a expliqué que les premières semaines après l'accouchement avaient été marquées par un certain apaisement, attribuable aux hormones liées au bonheur postnatal.

Cela lui avait permis de s'occuper de ses deux enfants, un bébé et une fillette de deux ans. Cependant, elle a confié que la douleur était devenue plus intense avec le temps, alors qu'elle réalisait pleinement la perte de son frère.

Maripier a également pris le temps de parler de la dépendance, un enjeu qui a marqué son frère.

Elle a évoqué une phrase souvent entendue dans les fraternités anonymes, qui illustre la gravité de cette maladie. Son frère aurait traversé toutes les étapes mentionnées, passant par l'hôpital, la psychiatrie, et, finalement, la morgue:

« [...] Dans les fraternités anonymes, ils disent toujours la phrase que les gens qui sont atteints de la maladie de la dépendance, on se ramasse à trois places, si on ne s'en occupe pas.

À l'hôpital, en psychiatrie ou à la morgue. Moi je la trouve grosse cette phrase-là. Mon frère a été aux trois. Dans cet ordre-là. » a dit Maripier Morin, tel que rapporté par Monde de Stars.

Insistant sur l'importance de ne pas minimiser la dépendance, elle a rappelé que cette problématique dépasse les stéréotypes et nécessite une véritable prise en charge:

« Il faut arrêter de minimiser les impacts de la dépendance. Faut arrêter de penser que c'est des soûlons et des poqués qui ne sont pas capables d'arrêter parce qu'ils n'ont pas de bon vouloir.

C'est une maladie, il faut en prendre soin. Mais il faut d'abord et avant tout que la personne ait le souhait d'arrêter.

Ça a été raide... Ça l'est encore! » a dit Maripier Morin, tel que rapporté par Monde de Stars.

Son témoignage poignant a offert un aperçu de la résilience et des défis auxquels elle fait face, tout en soulignant l'importance de la sensibilisation aux troubles de dépendance et à leurs conséquences.

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