L'usage de ces drogues reste tout même très limité et Santé Canada tient à préciser que « le PAS se veut un moyen de fournir un accès d'urgence possible à des médicaments qui ne sont pas commercialisés au Canada pour les patients atteints de troubles graves ou potentiellement mortels, lorsque les traitements classiques ont échoué, ne conviennent pas ou ne sont pas offerts ».
Pour Joe Flanders, directeur de la clinique Mindspace et psychologue, « c'est une reconnaissance officielle d'une approche plus humaniste et neuroscientifique. Il s'agit d'une des premières occasions pour les médecins de famille, les psychiatres et les psychologues de travailler avec ces substances. Auparavant, la classification de ces drogues par Santé Canada était assez agressive. Ce sont des outils extrêmement puissants dont nous avons besoin, surtout durant une période comme celle que nous traversons. Malheureusement, pour l'instant, elles ne sont autorisées que pour les cas les plus sévères. On espère que ça va changer ».
Crédit : Radio-Canada