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Les chroniqueurs Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau se portent à la défense d'Éric Lapointe

PUBLICATION
R. Blais
25 mars 2022  (16h21)
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Pour la troisième fois en peu de temps, un autre festival de musique défraie la manchette.

C'est que le Festival de l'Érable de Plessisville a récemment annoncé sa programmation et, parmi les artistes invités, Éric Lapointe s'y retrouve.

Pour rappeler les faits entourant Éric Lapointe, le rockeur avait plaidé coupable en 2019 dans une affaire de voie de fait. Or, le procureur aux poursuites criminelles et pénales avait, en accord avec l'avocat de la défense, demandé une absolution conditionnelle. Cette requête a été acceptée par le juge. Éric Lapointe n'a donc jamais été condamné à une peine de prison dans ce dossier.

L'invitation de Lapointe aura alors créé un immense tollé sur les réseaux sociaux.

De nombreux chroniqueurs de grands médias ont publié leur propre avis sur le sujet.

C'est d'ailleurs ce qu'ont fait Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau, avec leur chronique la « Commission Normandeau-Ferrandez » et alors qu'ils étaient invités au micro de Paul Arcand, une émission radiophonique très écoutée dans la métropole, diffusée sur les ondes du 98,5 FM (Cogeco Média).

C'est d'abord monsieur Ferrandez, ancien maire de l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal et ancien conseiller municipal, qui s'est posé comme un défenseur d'Éric Lapointe.

« Premièrement, je trouve que c'est une hérésie. Ensuite, il faut faire la différence entre le mouvement #MeToo et cet événement-là. Le mouvement #MeToo s'était révolté contre des personnes qui n'étaient jamais traduites en justice. L'obligation de faire une preuve hors de tout doute raisonnable faisait que cette personne-là ne pouvait être ni traduite en justice, ni accusée. »

« Mais là ce n'est pas le cas. Il a été traduit en justice, il s'est reconnu coupable des faits, et il y a eu un consensus des avocats des deux bords pour effacer la peine. Pourquoi? Parce que les faits le justifiaient. Il était intoxiqué, il arrive chez lui le matin avec une femme qu'il ramène chez lui, il y a une autre femme dans l'appartement, il se chicane avec cette femme-là, il l'accote dans le mur et lui met une main dans le cou. Elle appelle la police. »

« La police vient. Elle déclare à la police qu'elle n'a pas eu peur, elle n'a aucune marque, il n'y a pas eu de violence avant, il n'y a pas eu de violence après. Il n'y en avait pas eu dans les semaines précédentes. C'est un événement ponctuel, il reconnait sa culpabilité, il passe en cour, et là il y a des femmes qui disent que c'est pas assez. C'est comme si on ne reconnaissait pas la justice. Et jusqu'où on va aller dans l'accusation? Combien de temps il faudrait qu'il s'amende? »

Puis, Nathalie Normandeau, ancienne ministre provinciale, a renchéri les propos de son collègue.

« C'est le coeur de la question et pas uniquement pour Éric Lapointe, mais également pour d'autres personnalités publiques qui ont été confrontées à ce genre de tribunal populaire, de justice parallèle qui s'opère sur les réseaux sociaux. En lisant ça, je me suis dit qu'on avait la controverse facile au Québec et l'épiderme sensible. Éric Lapointe a plaidé coupable, il a eu une absolution conditionnelle, mais il y a une jeune personne qui est originaire de la région et qui elle n'est pas satisfaite de la sentence et elle a décidé de lui mener la vie dure et de créer cette controverse. »

Elle termine finalement en félicitant les organisateurs du festival d'avoir « tenu bon ».

Source : Monde de Stars

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