« Ha j'ai peut-être été brusque dans mon énervement, il fait noir, il me connais pas, mon erreur. Je recule dans la rue, et je m'excuse.
"Pardon du dérangement monsieur, mon chat est perdu et mon ami vient tout juste de le voir entrer dans..."
"M'en calisse de ton chat, tu ne rentre pas dans ma cours"
"Monsieur, j'ai juste besoin d'une minute, venez avec moi si vous voulez, je fais juste l'appeler, je touche à rien, et je pars"
"Il va te causer du trouble en tabarnak ton chat, parce que je vais appeler la police si tu avance"
Là un peu de contexte visuel, le monsieur est un vieux barbu de 75-ish ans, il vit dans un belle petite maison de quartier bourgeoi, gros camion en avant, c'est pas un gros BS dans un quartier avec plein de crime, c'est juste un vieux malcommode qui me croit parfaitement, a pas peur de moi, il veut juste pas m'aider par principe qu'il est pas obligé. Et la cours est ouverte, pas de cloture arrière, pas de cadenas a débarrer, juste 15-20 pas à faire et je suis dedans. Et à ce moment je me dis qu'il mange de la marde, il va faire quoi si j'avance? Mais je le connais pas, et il a l'air agressif et j'ai pas envie de me ramasser avec un coup de bat en arrière de la tête. Je dis plutôt:
"Ben appelez la la police, mais ça vous coute absolument rien de m'aider, fuck all, pas de temps, d'argent, d'énergie, pas de risque, je veux juste retrouver mon chat qui doit avoir horriblement peur et faim depuis 2 jours". J'ai la voix tremblante, les larmes aux yeux, je suis calme mais visiblement boulversé
Il me rit dans la face, et demande à sa femme d'appeler la police.
J'en revenait pas. De la méchanceté pure, j'ai pas vécu ça souvent dans ma vie, de l'anti-altruisme, presque un effort et plus de trouble de ne pas m'aider, par principe que lui les chats il s'en criss (I guess).
J'ai monté le ton, les insultes on commencer à sortir, et ça venait du coeur. Rendu là j'aurais pas son aide, mais je me dis que ma voix porte plus avec le ton qui monte, et si mon chat l'entend c'est peut-être mon meilleur espoir de le faire venir. Je vous épargne les réplique absurdes et cruelles qu'il m'a lancé, il aimait ma détresse c'était clair. »