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Un père de famille de l'Abitibi entre la vie et la mort après avoir été encorné par un taureau

PUBLICATION
Eve Demers
19 mai 2022  (10h15)
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Nicolas Chalifoux, âgé de 31 ans, vivant sur une fermette à Rochebaucourt avec sa conjointe et ses deux enfants de 6 et 7 ans, lutte en ce moment pour sa vie, après avoir été encorné par son taureau le 1er mai sur l'heure du dîner.

L'homme était en train de nourrir ses animaux lorsque l'animal l'a violemment attaqué, comme l'a mentionné sa conjointe, madame Roberge :

« Le taureau lui a donné un coup de tête qui l'a jeté par terre. Il lui a entré une corne dans l'abdomen et l'a brassé.

Avec l'adrénaline, il est demeuré debout. Il m'a appelé à mon commerce (à 45 minutes de route du domicile). J'ai contacté la voisine pour qu'elle aille à son secours. »

Ils sont donc partis en direction de l'hôpital d'Amos, qui se trouvait à environ 70 km, mais heureusement, après 5 km, ils ont croisé une ambulance qui l'a transporté.

Cependant, la semaine dernière, en raison de son état, le père de famille a dû être transféré par avion-ambulance à l'hôpital du Sacré-Coeur de Montréal.

Sa conjointe témoigne, en gardant espoir :

« La corne est passée très près de l'aorte du coeur. Nicolas a vraiment été très chanceux dans toute sa malchance.

Il a déjà eu sept opérations majeures. Les médecins ne savent toujours pas s'il va survivre. Il a recommencé à bouger tranquillement (hier) sans encore ouvrir les yeux. Mentalement, selon les médecins, il est là. »

En tout, l'homme aura eu :

« -Quatre perforations de l'intestin
-Perforation de l'estomac
-Perforation du duodénum
-Perforation du pancréas »

S'il survit, les médecins prévoient des semaines ou même des mois d'hospitalisation, ainsi que d'autres opérations, avant qu'il ne puisse se rétablir.

La raison de l'attaque demeure inconnue, puisque le taureau était très docile, mais l'hypothèse la plus grande était qu'il voulait protéger un veau qui venait de naître.

Ainsi, madame Roberge tient à avertir la population d'être extrêmement prudente avec les taureaux :

« Ils doivent être très prudents. Ça demeure des bêtes. »

Pour elle, il n'est absolument plus question d'en avoir sur la fermette.

La dame doit faire plus de 7 heures de route pour aller voir son mari, en plus de s'occuper seule de ses deux jeunes enfants.

Afin de l'aider, une campagne de sociofinancement a été lancée.

Si vous voulez contribuer, c'est ICI

Source : QUB

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