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J'aurais dû demander de l'aide avant: Sophie Grégoire fait de bouleversantes confidences sur sa santé mentale

PUBLICATION
Eve Demers
25 janvier 2025  (11h07)
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Dans son livre Entre nous: Mieux se connaître, mieux s'aimer, Sophie Grégoire ouvre son coeur sur les épreuves qu'elle a traversées, notamment sur la santé mentale et sur ses désordres alimentaires. En partageant son histoire avec une sincérité déconcertante, elle invite les lecteurs à se reconnecter à leurs émotions et à cultiver la pleine conscience comme chemin vers la guérison.

En entrevue avec le magazine 7 Jours, Sophie ne cache rien de son combat contre les désordres alimentaires, soulignant à quel point ces comportements sont enracinés dans des souffrances profondes :

« Comme n'importe quel type de compulsion, c'est un manque de nourriture émotionnelle. Que ça soit l'héroïne, la télévision, le s*xe, le jeu, la dr*gue ou la nourriture, c'est une manière d'adoucir et de cacher sa douleur. »

Elle insiste sur l'importance d'éduquer les jeunes sur ces réalités dès leur plus jeune âge, affirmant :

« Si on apprenait ça à l'école, je pense qu'on éviterait beaucoup de souffrance. »

Revenant sur son propre parcours, elle partage :

« Je m'en faisais beaucoup. Beaucoup trop. J'avais tout en moi pour avancer. Et bien sûr, j'aurais dû demander de l'aide avant. »

Ces mots touchants résonnent comme un appel à la bienveillance envers soi-même et à l'importance de briser les tabous autour des luttes émotionnelles.

Pour Sophie, la guérison passe par une compréhension holistique de soi-même, tant sur le plan émotionnel que physique.

Elle explique :

« Les deux états naturels de l'être humain sont la contraction et l'expansion. Quand on est dans notre système sympathique, donc trop souvent en alerte, c'est très difficile de ressentir de la compassion et de l'empathie. »

Elle considère que cet état de vigilance constante, alimenté par une société stressante, contribue à une déconnexion collective :

« Si on enseignait cela aux enfants, comment reconnaître leur propre état et savoir naviguer d'un état alerte à un état calme, on aurait des adolescents, des adultes et des parents mieux régulés. »

Dans son livre, elle met également en lumière le rôle essentiel de la douleur comme catalyseur de transformation personnelle :

« Il ne faut pas avoir peur de goûter à la souffrance. Elle n'est pas dangereuse, elle est nécessaire. Mais parallèlement, on peut aller chercher de l'aide. Il ne faut pas la garder à l'intérieur. »

Sophie partage une réflexion poignante sur la manière dont les mécanismes de protection, bien qu'utiles au départ, peuvent devenir des prisons émotionnelles :

« À force d'être là pour te protéger, sans qu'on en soit même conscient, il devient comme un trait de personnalité. Plus on vit constamment en mode protection, plus on est fragile et souvent menacé par la différence de l'autre. »

En parlant ouvertement de ses propres mécanismes, elle montre qu'il est possible de s'en libérer :

« La douceur, la tendresse, l'expansion, le laisser-aller, ce sont toutes des formes de libération. »

À travers Entre nous: Mieux se connaître, mieux s'aimer, Sophie Grégoire offre un témoignage courageux et inspirant sur l'importance de s'accepter, de demander de l'aide et de transformer la souffrance en une source de force.

Un livre qui résonnera auprès de tous ceux qui cherchent à mieux comprendre leur propre parcours émotionnel et à trouver des outils pour s'épanouir pleinement.

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