Chaque saison, certains fruits ou certains légumes sont en effet fin prêts et mûrs pour être dégustés.
Cependant, il s'agit seulement de quelques semaines par année pour chaque catégorie de fruits et légumes. Il faut donc se dépêcher de s'en procurer pour avoir le temps d'en consommer, ou bien il faudra attendre à l'an prochain pour revoir ces produits québécois sur les tablettes des supermarchés.
Et si je vous disais que cette façon de procéder pourrait être chose du passé, qu'en penseriez-vous?
C'est du moins maintenant possible avec les fraises du Québec.
Selon ce que rapportait récemment Le Devoir, les producteurs de fraises de la Ferme d'Hiver, située à Vaudreuil-Dorion, augmenteront par quatre leur production annuelle, et ce, dès 2024.
Ainsi, grâce à un système de « ferme verticale » et une augmentation de la superficie de production, qui auront coûté au total pas moins de 46 millions de dollars, dont 32 millions proviennent du gouvernement du Québec, le distributeur qu'est IGA pourra vendre toute l'année les fraises de la Ferme d'Hiver, au lieu de septembre à juin uniquement, comme c'est le cas actuellement.
Avec ses toutes nouvelles installations, l'entreprise agricole espère également parvenir à faire pousser un million de kilogrammes de fraises. D'ailleurs, l'acquisition des Serres Vaudreuil par la Ferme d'Hiver donnera un coup de pouce considérable. 250 000 kilogrammes de fraises y poussent déjà chaque année.
Selon Daphné Mailhot, directrice Commercialisation, Marketing et Communications de la Ferme d'Hiver, la « ferme verticale » est une véritable révolution dans l'industrie.
Il est aussi important de préciser que la Ferme d'Hiver n'utilise aucun pesticide chimique et ne rejette rien de nocif dans l'environnement.
Alain Brisebois, le président-directeur général de la Ferme d'Hiver, explique qu'il n'a aucunement l'intention d'entrer en concurrence avec les producteurs produisant seulement l'été.
Dans un certain avenir, la Ferme d'Hiver espère pouvoir récolter 13 millions de kilogrammes de fraises annuellement. Cela équivaudrait à 10 % des importations de fraises au pays.
Source: Mon Fric