Elle a été condamnée à six ans de prison pour avoir vendu du MDA à trois jeunes qui croyaient acheté de la MDMA. Deux des trois jeunes, Anthony Miville et Marc-Olivier Paquet sont morts d'une overdose peu de temps après.
Bien que cela soit rare, le juge avait établi le lien clair entre la vente des substances et le décès des deux jeunes hommes.
Un an après sa condamnation, la femme de 48 ans a fait une demande de libération conditionnelle au CLCC sur la base de ses comportements exemplaire en prison. Julie Anctil aurait d'ailleurs suivi une thérapie et aurait présenté des remords sincères pour ses actes.
Rendant leur décision, les commissaires aux libérations ont tout de même dit ceci à madame Anctil : « Votre insouciance, égoïsme et négligence a entraîné la mort de deux victimes, des traumatismes significatifs à une troisième victime et des dommages psychologiques à de nombreuses victimes indirectes ». Ainsi, bien qu'ils lui refusent une libération conditionnelle, ils lui ont tout de même octroyé une semi-liberté.
Julie Anctil devra suivre une thérapie en toxicomanie avant de pouvoir intégrer un centre résidentiel communautaire des services correctionnels. Évidemment, il lui sera interdit de consommer de la drogue et de l'alcool. Elle ne pourra pas non plus fréquenter des personnes liées au monde criminel ou ayant des problèmes de consommations. Pour finir, la femme de 48 ans ne pourra pas aller à Saint-Jean-Port-Joli, car les familles des victimes habitent cette ville.
Crédit : Le Soleil