L'association des médecins oncologues du Québec a fait une annonce à cet effet.
Anne-Marie Simard devait être opérée le 18 janvier, mais la date de son opération au CUSUM a été reportée et aucune nouvelle date ne lui a été confirmée. Madame Simard qui souffre d'un cancer en phase 4 s'est confié sur la situation : « Je n'ai plus l'effet de la chimio sur mon corps, donc plus les semaines avancent, plus ça peut se propager à nouveau dans mon corps. En étirant ça, si les métastases commencent à se propager à nouveau, peut-être que je ne serai plus opérable ».
Elle rajoute aussi que « Peut-être que je vais y passer à cause de ça [...] C'est frustrant de voir que la moitié des gens hospitalisés sont des non-vaccinés. C'est frustrant que nous autres, on paie pour ça. »
Gilda Salomone, chef aux communications du CUSUM, à expliquer de son côté « [qu'un] comité de priorisation est en place pour s'assurer de bien analyser la situation de chaque patient en attente, explique la porte-parole. « Ce système nous permet d'identifier les patients ayant besoin de chirurgies urgentes, incluant les chirurgies cardiaques et oncologiques, et toutes celles qui peuvent être réalisées le sont ».
Pour Martin Champagne, président de l'association des médecins hématologues et oncologues du Québec, « les retards allant en s'accentuant, il y a un prix à payer. On s'attend à ce qu'il y ait une augmentation de la mortalité par cancer pendant plusieurs années ».
Crédit : Radio-Canada